lundi 28 février 2011

Franz Liszt - Mazeppa - Sylvain Blassel, harp

Un peu surprenant, mais cette piece de Liszt, à l'origine pour piano, sonne bien à la harpe...

dimanche 27 février 2011

Monique Leyrac - La Fille de l'Île

On dirait presque Félix Leclerc a écrit cette chanson pour Monique Leyrac...

samedi 26 février 2011

Monique Jutras - La Turlute des Little-Delisle (français)

Tout le monde en place pour une... pt'ite tulrlute virtuose, gracieuseté de l'auteure-compositrice-interprète Monique Jutras



LA TURLUTE DES LITTLE-DELISLE
(paroles : Monique Jutras / musique : traditionnelle) (tous droits réservés : Socan 1997)

Moi, j’ai appris à turluter en fréquentant les sœurs Delisle, Odile, Élodie et Lily Delisle.
Les sœurs Delisle avaient aussi un frère qui turlutait très bien : Eddy Delisle qui était marié lui-même à une excellente turluteuse irlandaise du nom de Dalida Little.

Dalida avait une vieille tante, sa tante Odette, qui turlutait aussi très bien et qui s’était prise d’amour et d’affection pour les deux petits derniers d’Eddy Delisle et de Dalida Little qui portaient les deux noms: le petit garçon s’appelait Teddy Little-Delisle et la petite fille Dolly Little-Delisle.

Quand Eddy Delisle invitait Odile, Élodie et Lily Delisle à dîner, Dalida invitait alors tante Odette Little. Un jour qu’elle avait la toux on lui demanda :
 

« Tante Odette Little, toi qui as tant la toux, ton thé à la lime t’a-t-il ôté ta toux dis donc ? » 

« Du tout, du tout, du tout, du tout, dit-elle. Dalida, donne-moi donc du thé de l’Italie il atténue un tantinet la toux qui me tient alitée et donne de l’élan à la turlute que l’on aime tant entonner tout en dînant à la dinde à ta table tous les lundis. »

C’est ainsi que j’ai entendu chez les Little-Delisle, tant de tounes turlutées dans d’étonnantes tonalités qui détonnaient de demi-tons et donnaient des demi-temps, qu’elles m’ont totalement délié la langue et détendu la tête, tant et tant que depuis ce temps-là, tous les noms des Little-Delisle me hantent tout le temps !
  1. 1-  Eddy Delisle, Dalida Little, Teddy Little-Delisle 
    Odette Little, Lily Delisle, Dolly Little-Delisle 
    Odile, Élodie, Eddy Delisle, Dalida,
    Odette et Lily, Dolly, Teddy Little-Delisle.


  2. 2-  Eddy Delisle était laitier « loadait » « déloadait » du lait 
    A tant « loadé » et « déloadé » Eddy a mal au dos. 
    Eddy était atteint d’une douleur dans le dos
    Le dos tout dolent a tenu Eddy dans le lit.


  3. 3-  Dalida Little a de la dinde à dîner le lundi
    Odette Little est tout l’temps là tous les lundis de mai.

     Odette a la toux, Eddy Delisle mal au dos,
    Dalida leur donne du thé à la lime à la tonne.


  4. 4-  « Odette Little, ton thé à la lime t’a-t-il ôté ta toux ? »
    « Du tout, du tout, dit-elle, donne-moi du thé de l’Italie. » 

    Eddy est tout étonné, Dalida lui dit :
    « Détends-toi le dos ! » et lui donne d’autre thé à la lime.

  1. 5-  Dalida Little a un dada aime le délire au lit
    Eddy a mal au dos, Dalida veut le délire au lit.
    « Tout doux », dit Eddy, « mon dos dolent est atteint ! »

     Dalida dit : « Eddy, ôte donc tes lunettes au lit ! »

  2. 6-  Dalida est étendue au lit, Eddy est tout tendu 
    Dalida lui dit : « Eddy, as-tu des limites au lit ?
     Eddy, dis-lé donc tant de douleurs dans le dos 
    Te donnent des délais à tâtonner un tantinet. »

  3. 7-  Dalida est dénudée au lit, Eddy tout débandé
    Dalida lui dit : « Dans l’temps, t’étais un titan au lit ! » 

    Odette, elle a dit à Élodie et Lily :
    « Eddy, il est atteint, il a des délais au lit ! »


  4. 8-  Odette, Lily, Élodie et Odile étaient unanimes :
    « Donne à ton homme dix tonnes de limes délayées dans du thé !

     Le thé à la lime donne de l’élan à tout homme,
    Lui donne de la mine, élimine les délais au lit. »


  5. 9-  Dalida donne à Eddy du thé à la lime à la tonne
    Les dix tonnes de limes lui ont donné de l’élan au lit. 

    « Eddy, mon titou, mon titan », dit Dalida,
    « Mon délire était total du talon à la tête ! »


    Épilogue

  6. 10-  Dalida est étendue au lit, Eddy tout détendu
    Eddy et Dalida ont eu tous les délires au lit
    Le thé à la lime à la tonne donne de l’élan à tout homme Donne du délire aux dames, atténue les limites au lit.


  7. 11-  Eddy Delisle, Dalida Little, Teddy Little-Delisle 
    Odette Little, Lily Delisle, Dolly Little-Delisle 
    Odile, Élodie, Eddy Delisle, Dalida,
    Odette et Lily, Dolly, Teddy Little-Delisle.

vendredi 25 février 2011

Fantasia - Deleted Scene: Clair De Lune

C'est tellement beau qu'on se demande pourquoi ce segment a été coupé lors de la sortie du film Fantasia, dans les années '40 (du vingtième siècle)

jeudi 24 février 2011

الاخت ماري كيروز: Sœur Marie Keyrouz: Ya Sayyida Hayati

Ô Seigneur, ô ma vie...

Les 4 Barbus chantent l'Ouverture du Barbier de Séville (1954)

Souvenir d'enfance... un de mes premiers contacts avec la musique "classique" (faut bien commencer en quelque part).

dimanche 20 février 2011

HANDEL - Passacaglia -Perlman e Zukerman

De Johan Halvorsen, sur un thème de G.F. Handel, Passaglia, interprétée par Ithzak Perlman au violon et Pichas Zukerman à l'alto...

Sublimissime Beauté...

jeudi 17 février 2011

Le Plat Pays - Jacques Brel

Une partie de mes ancètres vient de ce plat pays chanté par Brel...

mardi 15 février 2011

Arleen Auger: "Der Hirt auf dem Felsen" by Franz Schubert

C'est tellement beau... Et ça redonne espoir qu'un de ces jours, le printemps reviendra!



Arleen Auger, soprano (1939-1993)
Graham Johnson, piano.
Thea King, clarinet.


Der Hirt auf dem Felsen

Wenn auf dem höchsten Fels ich steh',
In's tiefe Tal hernieder seh',
Und singe.



Fern aus dem tiefen dunkeln Tal
Schwingt sich empor der Widerhall
Der Klüfte.



Je weiter meine Stimme dringt,
Je heller sie mir wieder klingt
Von unten.



Mein Liebchen wohnt so weit von mir,
Drum sehn' ich mich so heiß nach ihr
Hinüber.


In tiefem Gram verzehr ich mich,
Mir ist die Freude hin,
Auf Erden mir die Hoffnung wich,
Ich hier so einsam bin.



So sehnend klang im Wald das Lied,
So sehnend klang es durch die Nacht,
Die Herzen es zum Himmel zieht
Mit wunderbarer Macht.


Der Frühling will kommen,
Der Frühling, meine Freud',
Nun mach' ich mich fertig
Zum Wandern bereit


Le pâtre sur le rocher

Juché sur le plus haut rocher,
Les yeux plongés dans la vallée,
Je chante,

Et l'écho monte
Des profondeurs,
S'élève des sombres ravines.

Plus ma voix porte
Plus elle me revient, claire,
D'en-bas.

Ma bien-aimée demeure si loin!
Avec toute mon ardeur
Je l'appelle d'ici.

Mais un noir chagrin me consume,
Ma joie s'en est allée,
Tout espoir m'a quitté en ce monde
A tel point je suis seul.

Ce chant résonnait avec tant de nostalgie
Dans la forêt nocturne,
Qu'il élevait les coeurs vers le ciel,
D'un pouvoir merveilleux.

Bientôt ce sera le printemps.
Le printemps, mon espoir.
Il me faut maintenant
M'apprêter à partir.

samedi 12 février 2011

le p'tit quinquin .Bonne qualité. mp4

Trésor de Picardie...

Avertissement: les quatre dernières minutes de ce vidéo sont silencieuses... Je suppose qu'il a été réalisé et mis en ligne par quelque'un ayant plus de bonne volonté que de connaissances techniques... On le lui pardonne aisément, vue que ch'est chi ch'rmant...




Trésor de Picardie...

Dors, min p'tit quinquin

Refrain
"Dors, min p'tit quinquin
Min p'tit pouchin
Min gros rojin !
Te m'feras du chagrin
Si te n'dors point j'qu'à d'main."

Ainsi l'aut' jour eun' pauvr' dintellière
In amiclotant sin p'tit garchon
Qui, d'puis tros quarts d'heure, n'faijot que d' braire
Tâchot l'indormir par eun' canchon.
Ell' li dijot : "Min Narcisse
D'main t'aras du pain d'épice,
Du chuc à gogo
Si t'es sache et qu' te fais dodo.

Et si te m'laich' faire eun' bonn' semaine
J'irai dégager tin biau sarrau
Tin patalon d'drap, tin giliet d'laine,
Comme un p'tit milord, te s'ras faraud !
J' t'acat'rai, l'jour d'la ducasse
Un porichinell' cocasse
Un turlututu
Pour juer l'air du Capiau-pointu

Nous irons dins l'cour Jeannette-à-Vaques,
Vir les marionnettes comme te riras
Quind t'intindras dire un doup' pou Jacques !
Par l'porichinelle qui parle magas
Te li mettras dins s'menotte,
Au lieu d'doupe un rond d'carrotte
Il t'dira merci
Pins' comme nous arons du plaisi !

Et si par hazard sin maîte eus'fâche,
Ch'est alors Narciss' que nous rirons
Sans n'avoir invie, j'prindrai m'n'air mache,
J'li dirai sin nom et ses surnoms
J'li dirai des fariboles,
I m'in répondra des drôles
Infin, unchacun
Verra deux spectac' au lieu d'un

Alors serr' tes yeux, dors min bonhomme,
J'vas dire eun'prière à p'tit Jésus,
Pou qu'i vienne ichi, pindint tin somme,
T'faire rêver qu'j'ai les mains plein's d'écus,
Pou qu'i t'apporte eune coquille,
Avec du chirop qui guille
Tout l'long d'tin minton
Te pourlèqu'ras tros heur's du long

L'mos qui vient, d'Saint-Nicolas ch'est l'fête,
Pour sûr au soir i viendra t'trouver
I t'f'ra un sermon et t'laich'ra mette,
In-d'sous du ballot un grand painier
I l'rimplira si t'es sach',
D'sait-quoi qui t'rindront bénache
Sans cha sin baudet
T'invoira un grand martinet

Ni les marionnettes, ni l'pain d'épice,
N'ont produit d'effet ; mais l'martinet
A vite rappajé eul'p'tit Narcisse,
Qui craignot d'vir arriver l'baudet
Il a dit s'canchon-dormoire,
S'mère l'a mis dins s'n'ochennoire
A r'pris sin coussin,
Et répété vingt fos ch'refrain

Et une traduction, pour ne pas dire une trahison en Français...

Refrain
Dors, mon petit quinquin (mot d'affection)
Mon petit poussin
Mon gros raisin
Tu me feras du chagrin
Si tu ne dors point jusqu'à demain"

Ainsi, l'autre jour une pauvre dentellière
En berçant son petit garçon
Qui, depuis trois quarts d'heure, ne faisait que braire
Tâchait de l'endormir par une chanson.
Elle lui disait : "Mon Narcisse
Demain, tu auras du pain d'épice
Du sucre à gogo
Si tu es sage et que tu fais dodo

Et si tu me laisses faire une bonne semaine
J'irai chercher ton beau sarrau
Ton pantalon de drap, ton gilet de laine
Comme un petit milord, tu seras faraud !
Je t'achèterai le jour de la ducasse (fête locale)
Un polichinelle cocasse
Un turlututu
Pour jouer l'air du Chapeau-pointu

Nous irons dans la cour, Jeannette-à-Vaques,
Voir les marionnettes comme tu riras
Quand tu entendras dire un sou pour Jacques,
Par le polichinelle qui parle mal
Tu lui mettras dans sa main,
Au lieu d'un sou un rond de carotte
Il te dira merci,
Pense comme nous aurons du plaisir !

Et si par hasard son maître se fâche,
C'est alors Narcisse que nous rirons
Sans en avoir envie, je prendrai mon air méchant,
Je lui dirai son nom et ses surnoms
Je lui dirai des fariboles,
Il m'en répondra des drôles
Enfin, chacun
Verra deux spectacles au lieu d'un

Alors serre tes yeux, dors mon bonhomme,
Je vais dire une prière au petit Jésus,
Pour qu'il vienne ici, pendant ton somme,
Te faire rêver que j'ai les mains pleines d'écus,
Pour qu'il t'apporte une brioche,
Avec du sirop qui coule
Tout le long de ton menton,
Tu te pourlécheras trois heures du long

Le mois qui vient, c'est la fête de St Nicolas,
C'est sûr au soir il viendra te trouver
Il te fera un sermon et te laissera mettre,
En dessous du ballot un grand panier
Il le remplira si tu es sage,
De choses qui te rendront heureux
Sinon son baudet
T'enverra un grand martinet

Ni les marionnettes, ni le pain d'épice,
N'ont produit d'effet ; mais le martinet
A vite calmé le petit Narcisse,
Qui craignait de voir arriver le baudet
Il a dit sa berceuse,
Sa mère l'a mis dans son berceau
A repris son coussin,
Et répété vingt fois le refrain

vendredi 11 février 2011

Sissel - Pie Jesu

La chanteuse norvégienne Sissel interprète ici Pie Jesus, extrait du Requiem d'Andrew Lloyd Weber. Un moment de pur bonheur pour les oreilles.

jeudi 10 février 2011

mercredi 9 février 2011

Cantique de Jean Racine - Faure

Et si on accueillait le matin avec douceur?

mardi 8 février 2011

samedi 5 février 2011

Kempff - Brahms Capriccio op.76 no.2 in B minor

JE pense avoir commencer à aimer la musique en écoutant cette pièce, il y a de cela presque 35 ans!