jeudi 31 mars 2011
mardi 29 mars 2011
Hush, little baby
Tellement charmant...
Mais les mots sont un peu différents de l'original...
Hush little baby don't say a word
papa's gonna buy you a mockingbird
and if that mockingbird won't sing
papa's gonna buy you a diamond ring
and if that diamond ring is brass
papa gonna buy you a looking glass
and if that looking glass will break
papa gonna buy you a chocolate cake.
(vocalises...)
When the chocolate cake you eat
papa's gonna buy you a puppy sweet
and if that puppy, puppy won't bark
papa gonna buy you a horse and cart
and if that horse and cart break down
papa's gonna buy you a big toy clown
Hush little baby, don't you cry
Mama's gonna sing you a lullaby.
(vocalises...)
Mais les mots sont un peu différents de l'original...
Hush little baby don't say a word
papa's gonna buy you a mockingbird
and if that mockingbird won't sing
papa's gonna buy you a diamond ring
and if that diamond ring is brass
papa gonna buy you a looking glass
and if that looking glass will break
papa gonna buy you a chocolate cake.
(vocalises...)
When the chocolate cake you eat
papa's gonna buy you a puppy sweet
and if that puppy, puppy won't bark
papa gonna buy you a horse and cart
and if that horse and cart break down
papa's gonna buy you a big toy clown
Hush little baby, don't you cry
Mama's gonna sing you a lullaby.
(vocalises...)
dimanche 27 mars 2011
vendredi 25 mars 2011
Mado Robin chante l'air des clochettes de Lakmé de Léo Delibes
Mado Robin, une soprano colorature "Stratosphérique"...
jeudi 24 mars 2011
Debussy: Clair de Lune for harp; performed by John Manno
Tellement beau! Que voulez vous, j'aime Debussy et j'aime la harpe! alors quand les deux sont réunis, je fonds...
mardi 22 mars 2011
La Légende du rouet de Théodore Botrel par Louis Bory
Une fort vielle mais charmante chanson de Théodore Botrel, ici chanté par Louis Bory (vers 1911/1915-1940).
lundi 21 mars 2011
Supercalifragilisticexpialidocious
Je me demandais bien ce que j'allais partager avec vous, et je me suis rappelé cette charmante petite chose, la chanson Supercalifragilisticexpialidocious extrait de la comédie musicale Mary Poppins, elle-même inspirée du film éponyme de Walt Disney.
Mary Poppins:
When trying to express oneself, it's frankly quite absurd,
To leaf through lengthy lexicons to find the perfect word.
A little spontaniaty keeps conversation keen,
You need to find a way to say, precisely what you mean...
Supercalifragilisticexpialidocious!
Even though the sound of it is something quite atrosicous!
If you say it loud enough, you'll always sound precocious,
Ensemble:
Supercalifragilisticexpialidocious!
Um-diddle-diddle-um-diddleye
Um-diddle-diddle-um-diddleye
Mary Poppins:
When Stone Age men were chatting, merely grunting would suffice.
Bert:
Now if they heard this word, they might have used it once or twice!
Mrs. Corry:
I'm sure Egyptian pharoahs would have grasped it in a jiff,
Then every single pyramid would bear this hieroglyph;
Oh!
Supercalifragilisticexpialidocious!
Say it and wild animals would not seem so ferocious!
Mary Poppins:
Add some further flourishes, it's so ro-co-co-coscious!
Ensemble:
Supercalifragilisticexpialidocious!
Um-diddle-diddle-um-diddleye
Um-diddle-diddle-um-diddleye
Um-diddle-diddle-um-diddleye
Um-diddle-diddle-um-diddleye
Bert:
The Druids could have carved it on their mighty monoliths!
Mrs. Corry:
I'm certain the ancient Greeks would have used it in their midst!
Mary Poppins:
I'm sure the Roman Empire only entered the abyss,
Because those Latin scholars never had a word like this!
Ensemble:
Supercalifragilisticexpialidocious!
Mary Poppins:
If you say it softly the effect can be hypnoscious!
Bert:
Check your breath before you speak, in case it's halitotious!
Ensemble:
Supercalifragilisticexpialidocious!
Um-diddle-diddle-um-diddleye
Um-diddle-diddle-um-diddleye
Um-diddle-diddle-um-diddleye
Um-diddle-diddle-um-diddleye
Mary Poppins (spoken):
Of course you can say it backwards, which is Suoicodilaipxecitsiligarfilacrepus!
Michael (spoken):
She may be tricky, but she's bloody good!
Mary Poppins:
So when the cat has got your tongue, there's no need for dismay!
Just summon up this word and then you've got a lot to say!
Bert:
Pick out those eighteen consonants and sixteen vowels as well,
And put them in an order which is very hard to spell...
Mary Poppins:
S-u-p-e-r
C-a-l-i-f-
R-a-g-i-l-
Jane and Michael:
I-s-t-i-c-e-x-p-i-a-l-i-d-o-c-i-o-u-s!
Ensemble:
S-u-p-e-r
C-a-l-i-f-
R-a-g-i-l-
I-s-t-i-c-e-x-p-i-a-l-i-d-o-c-i-o-u-s!
S-u-p-e-r
C-a-l-i-f-
R-a-g-i-l-
I-s-t-i-c-e-x-p-i-a-l-i-d-o-c-i-o-u-s!
S-u-p-e-r
C-a-l-i-f-
R-a-g-i-l-
I-s-t-i-c-e-x-p-i-a-l-i-d-o-c-i-o-u-s!
Bert (spoken):
Here we go!
Supercalifragilisticexpialidocious!
Even though the sound of it is something quite atroscious!
If you say it loud enough, you'll always sound precocious,
Supercalifragilistic-
Jane and Michael:
Supercalifragilistic-
Ensemble:
Supercalifragilisticexpialidocious!
Supercalifragilisticexpialidocious!
vendredi 18 mars 2011
Jacques Douai - " File la laine " (remixée) (avec paroles)
Jacques Douai (1920-2004) Un grand de la chanson françaiae, trop vite oublié...
(Paroles et musique: Robert Marcy, 1949)
Dans la chanson de nos pères
Monsieur de Malbrough est mort
Si c'était un pauvre hère
On n'en dirait rien encore
Mais la dame à sa fenêtre
Pleurant sur son triste sort
Dans mille ans, deux mille peut-être
Se désolera encore.
File la laine, filent les jours
Garde ma peine et mon amour
Livre d'images des rêves lourds
Ouvre la page à l'éternel retour.
Hennins aux rubans de soie
Chansons bleues des troubadours
Regrets des festins de joie
Ou fleurs du jolie tambour
Dans la grande cheminée
S'éteint le feu du bonheur
Car la dame abandonnée
Ne retrouvera son cœur.
File la laine, filent les jours
Garde ma peine et mon amour
Livre d'images des rêves lourds
Ouvre la page à l'éternel retour.
Croisés des grandes batailles
Sachez vos lances manier
Ajustez cottes de mailles
Armures et boucliers
Si l'ennemi vous assaille
Gardez-vous de trépasser
Car derrière vos murailles
On attend sans se lasser.
File la laine, filent les jours
Garde ma peine et mon amour
Livre d'images des rêves lourds
Ouvre la page à l'éternel retour.
(Paroles et musique: Robert Marcy, 1949)
Dans la chanson de nos pères
Monsieur de Malbrough est mort
Si c'était un pauvre hère
On n'en dirait rien encore
Mais la dame à sa fenêtre
Pleurant sur son triste sort
Dans mille ans, deux mille peut-être
Se désolera encore.
File la laine, filent les jours
Garde ma peine et mon amour
Livre d'images des rêves lourds
Ouvre la page à l'éternel retour.
Hennins aux rubans de soie
Chansons bleues des troubadours
Regrets des festins de joie
Ou fleurs du jolie tambour
Dans la grande cheminée
S'éteint le feu du bonheur
Car la dame abandonnée
Ne retrouvera son cœur.
File la laine, filent les jours
Garde ma peine et mon amour
Livre d'images des rêves lourds
Ouvre la page à l'éternel retour.
Croisés des grandes batailles
Sachez vos lances manier
Ajustez cottes de mailles
Armures et boucliers
Si l'ennemi vous assaille
Gardez-vous de trépasser
Car derrière vos murailles
On attend sans se lasser.
File la laine, filent les jours
Garde ma peine et mon amour
Livre d'images des rêves lourds
Ouvre la page à l'éternel retour.
mardi 15 mars 2011
200e Message: Hallelujah!
Eh oui, voici donc mon 200e message depuis que j'ai ressuscité mon blog!
Voici donc quelques statistiques:
Vous êtes venu me voir 2479 fois, mes principaux visiteurs viennent de France, du Canada, de Belgique, de Suisse, des États-Unis, du Royaume-Uni, de Russie, d'Algérie, du Danemark et de Guyane Française.
156 d'entre vous avez utilisé Internet Explorer pour venir me voir, 111 avec Firefox, 21 avec Safari, 2 avec imgsizer Safari et 1 avec Opera.
268 visites ont été faite à partir d'ordinateur roulant sur Windows, 41 Macintosh, 12 Unix, 4 BlackBerry, 2 Linux, 2 iPad et 2 iPhone.
De toutes ces visites, et là je vais devoir vous morigéner un tant soit peu, je n'ai eu que 78 commentaires... Je n'ai pas vraiment l'âme d'Isaïe ou de saint Jean-Batiste, alors manifestez vous un peu, que Diantre, pour que je n'aie plus cette impression de prêcher dans le désert!
Et maintenant, je vous laisse aux bons soins de M. Handel:
Voici donc quelques statistiques:
Vous êtes venu me voir 2479 fois, mes principaux visiteurs viennent de France, du Canada, de Belgique, de Suisse, des États-Unis, du Royaume-Uni, de Russie, d'Algérie, du Danemark et de Guyane Française.
156 d'entre vous avez utilisé Internet Explorer pour venir me voir, 111 avec Firefox, 21 avec Safari, 2 avec imgsizer Safari et 1 avec Opera.
268 visites ont été faite à partir d'ordinateur roulant sur Windows, 41 Macintosh, 12 Unix, 4 BlackBerry, 2 Linux, 2 iPad et 2 iPhone.
De toutes ces visites, et là je vais devoir vous morigéner un tant soit peu, je n'ai eu que 78 commentaires... Je n'ai pas vraiment l'âme d'Isaïe ou de saint Jean-Batiste, alors manifestez vous un peu, que Diantre, pour que je n'aie plus cette impression de prêcher dans le désert!
Et maintenant, je vous laisse aux bons soins de M. Handel:
samedi 12 mars 2011
The Raven read by James Earl Jones
Un sommet de la poésie anglophone, The Raven, par Edgar Allen Poe, lu ici par l'acteur américain James Earl Jones. Comme les corneilles seront bientôt là, je trouve ça approprié...
The Raven
[First published in 1845]
horizontal space Once upon a midnight dreary, while I pondered weak and weary,
Over many a quaint and curious volume of forgotten lore,
While I nodded, nearly napping, suddenly there came a tapping,
As of some one gently rapping, rapping at my chamber door.
`'Tis some visitor,' I muttered, `tapping at my chamber door -
Only this, and nothing more.'
Ah, distinctly I remember it was in the bleak December,
And each separate dying ember wrought its ghost upon the floor.
Eagerly I wished the morrow; - vainly I had sought to borrow
From my books surcease of sorrow - sorrow for the lost Lenore -
For the rare and radiant maiden whom the angels named Lenore -
Nameless here for evermore.
And the silken sad uncertain rustling of each purple curtain
Thrilled me - filled me with fantastic terrors never felt before;
So that now, to still the beating of my heart, I stood repeating
`'Tis some visitor entreating entrance at my chamber door -
Some late visitor entreating entrance at my chamber door; -
This it is, and nothing more,'
Presently my soul grew stronger; hesitating then no longer,
`Sir,' said I, `or Madam, truly your forgiveness I implore;
But the fact is I was napping, and so gently you came rapping,
And so faintly you came tapping, tapping at my chamber door,
That I scarce was sure I heard you' - here I opened wide the door; -
Darkness there, and nothing more.
Deep into that darkness peering, long I stood there wondering, fearing,
Doubting, dreaming dreams no mortal ever dared to dream before;
But the silence was unbroken, and the stillness gave no token,
And the only word there spoken was the whispered word, `Lenore!'
This I whispered, and an echo murmured back the word, `Lenore!'
Merely this and nothing more.
Back into the chamber turning, all my soul within me burning,
Soon again I heard a tapping somewhat louder than before.
`Surely,' said I, `surely that is something at my window lattice;
Let me see then, what thereat is, and this mystery explore -
Let my heart be still a moment and this mystery explore; -
'Tis the wind and nothing more!'
Open here I flung the shutter, when, with many a flirt and flutter,
In there stepped a stately raven of the saintly days of yore.
Not the least obeisance made he; not a minute stopped or stayed he;
But, with mien of lord or lady, perched above my chamber door -
Perched upon a bust of Pallas just above my chamber door -
Perched, and sat, and nothing more.
Then this ebony bird beguiling my sad fancy into smiling,
By the grave and stern decorum of the countenance it wore,
`Though thy crest be shorn and shaven, thou,' I said, `art sure no craven.
Ghastly grim and ancient raven wandering from the nightly shore -
Tell me what thy lordly name is on the Night's Plutonian shore!'
Quoth the raven, `Nevermore.'
Much I marvelled this ungainly fowl to hear discourse so plainly,
Though its answer little meaning - little relevancy bore;
For we cannot help agreeing that no living human being
Ever yet was blessed with seeing bird above his chamber door -
Bird or beast above the sculptured bust above his chamber door,
With such name as `Nevermore.'
But the raven, sitting lonely on the placid bust, spoke only,
That one word, as if his soul in that one word he did outpour.
Nothing further then he uttered - not a feather then he fluttered -
Till I scarcely more than muttered `Other friends have flown before -
On the morrow he will leave me, as my hopes have flown before.'
Then the bird said, `Nevermore.'
Startled at the stillness broken by reply so aptly spoken,
`Doubtless,' said I, `what it utters is its only stock and store,
Caught from some unhappy master whom unmerciful disaster
Followed fast and followed faster till his songs one burden bore -
Till the dirges of his hope that melancholy burden bore
Of "Never-nevermore."'
But the raven still beguiling all my sad soul into smiling,
Straight I wheeled a cushioned seat in front of bird and bust and door;
Then, upon the velvet sinking, I betook myself to linking
Fancy unto fancy, thinking what this ominous bird of yore -
What this grim, ungainly, ghastly, gaunt, and ominous bird of yore
Meant in croaking `Nevermore.'
This I sat engaged in guessing, but no syllable expressing
To the fowl whose fiery eyes now burned into my bosom's core;
This and more I sat divining, with my head at ease reclining
On the cushion's velvet lining that the lamp-light gloated o'er,
But whose velvet violet lining with the lamp-light gloating o'er,
She shall press, ah, nevermore!
Then, methought, the air grew denser, perfumed from an unseen censer
Swung by Seraphim whose foot-falls tinkled on the tufted floor.
`Wretch,' I cried, `thy God hath lent thee - by these angels he has sent thee
Respite - respite and nepenthe from thy memories of Lenore!
Quaff, oh quaff this kind nepenthe, and forget this lost Lenore!'
Quoth the raven, `Nevermore.'
`Prophet!' said I, `thing of evil! - prophet still, if bird or devil! -
Whether tempter sent, or whether tempest tossed thee here ashore,
Desolate yet all undaunted, on this desert land enchanted -
On this home by horror haunted - tell me truly, I implore -
Is there - is there balm in Gilead? - tell me - tell me, I implore!'
Quoth the raven, `Nevermore.'
`Prophet!' said I, `thing of evil! - prophet still, if bird or devil!
By that Heaven that bends above us - by that God we both adore -
Tell this soul with sorrow laden if, within the distant Aidenn,
It shall clasp a sainted maiden whom the angels named Lenore -
Clasp a rare and radiant maiden, whom the angels named Lenore?'
Quoth the raven, `Nevermore.'
`Be that word our sign of parting, bird or fiend!' I shrieked upstarting -
`Get thee back into the tempest and the Night's Plutonian shore!
Leave no black plume as a token of that lie thy soul hath spoken!
Leave my loneliness unbroken! - quit the bust above my door!
Take thy beak from out my heart, and take thy form from off my door!'
Quoth the raven, `Nevermore.'
And the raven, never flitting, still is sitting, still is sitting
On the pallid bust of Pallas just above my chamber door;
And his eyes have all the seeming of a demon's that is dreaming,
And the lamp-light o'er him streaming throws his shadow on the floor;
And my soul from out that shadow that lies floating on the floor
Shall be lifted - nevermore!
The Raven
[First published in 1845]
horizontal space Once upon a midnight dreary, while I pondered weak and weary,
Over many a quaint and curious volume of forgotten lore,
While I nodded, nearly napping, suddenly there came a tapping,
As of some one gently rapping, rapping at my chamber door.
`'Tis some visitor,' I muttered, `tapping at my chamber door -
Only this, and nothing more.'
Ah, distinctly I remember it was in the bleak December,
And each separate dying ember wrought its ghost upon the floor.
Eagerly I wished the morrow; - vainly I had sought to borrow
From my books surcease of sorrow - sorrow for the lost Lenore -
For the rare and radiant maiden whom the angels named Lenore -
Nameless here for evermore.
And the silken sad uncertain rustling of each purple curtain
Thrilled me - filled me with fantastic terrors never felt before;
So that now, to still the beating of my heart, I stood repeating
`'Tis some visitor entreating entrance at my chamber door -
Some late visitor entreating entrance at my chamber door; -
This it is, and nothing more,'
Presently my soul grew stronger; hesitating then no longer,
`Sir,' said I, `or Madam, truly your forgiveness I implore;
But the fact is I was napping, and so gently you came rapping,
And so faintly you came tapping, tapping at my chamber door,
That I scarce was sure I heard you' - here I opened wide the door; -
Darkness there, and nothing more.
Deep into that darkness peering, long I stood there wondering, fearing,
Doubting, dreaming dreams no mortal ever dared to dream before;
But the silence was unbroken, and the stillness gave no token,
And the only word there spoken was the whispered word, `Lenore!'
This I whispered, and an echo murmured back the word, `Lenore!'
Merely this and nothing more.
Back into the chamber turning, all my soul within me burning,
Soon again I heard a tapping somewhat louder than before.
`Surely,' said I, `surely that is something at my window lattice;
Let me see then, what thereat is, and this mystery explore -
Let my heart be still a moment and this mystery explore; -
'Tis the wind and nothing more!'
Open here I flung the shutter, when, with many a flirt and flutter,
In there stepped a stately raven of the saintly days of yore.
Not the least obeisance made he; not a minute stopped or stayed he;
But, with mien of lord or lady, perched above my chamber door -
Perched upon a bust of Pallas just above my chamber door -
Perched, and sat, and nothing more.
Then this ebony bird beguiling my sad fancy into smiling,
By the grave and stern decorum of the countenance it wore,
`Though thy crest be shorn and shaven, thou,' I said, `art sure no craven.
Ghastly grim and ancient raven wandering from the nightly shore -
Tell me what thy lordly name is on the Night's Plutonian shore!'
Quoth the raven, `Nevermore.'
Much I marvelled this ungainly fowl to hear discourse so plainly,
Though its answer little meaning - little relevancy bore;
For we cannot help agreeing that no living human being
Ever yet was blessed with seeing bird above his chamber door -
Bird or beast above the sculptured bust above his chamber door,
With such name as `Nevermore.'
But the raven, sitting lonely on the placid bust, spoke only,
That one word, as if his soul in that one word he did outpour.
Nothing further then he uttered - not a feather then he fluttered -
Till I scarcely more than muttered `Other friends have flown before -
On the morrow he will leave me, as my hopes have flown before.'
Then the bird said, `Nevermore.'
Startled at the stillness broken by reply so aptly spoken,
`Doubtless,' said I, `what it utters is its only stock and store,
Caught from some unhappy master whom unmerciful disaster
Followed fast and followed faster till his songs one burden bore -
Till the dirges of his hope that melancholy burden bore
Of "Never-nevermore."'
But the raven still beguiling all my sad soul into smiling,
Straight I wheeled a cushioned seat in front of bird and bust and door;
Then, upon the velvet sinking, I betook myself to linking
Fancy unto fancy, thinking what this ominous bird of yore -
What this grim, ungainly, ghastly, gaunt, and ominous bird of yore
Meant in croaking `Nevermore.'
This I sat engaged in guessing, but no syllable expressing
To the fowl whose fiery eyes now burned into my bosom's core;
This and more I sat divining, with my head at ease reclining
On the cushion's velvet lining that the lamp-light gloated o'er,
But whose velvet violet lining with the lamp-light gloating o'er,
She shall press, ah, nevermore!
Then, methought, the air grew denser, perfumed from an unseen censer
Swung by Seraphim whose foot-falls tinkled on the tufted floor.
`Wretch,' I cried, `thy God hath lent thee - by these angels he has sent thee
Respite - respite and nepenthe from thy memories of Lenore!
Quaff, oh quaff this kind nepenthe, and forget this lost Lenore!'
Quoth the raven, `Nevermore.'
`Prophet!' said I, `thing of evil! - prophet still, if bird or devil! -
Whether tempter sent, or whether tempest tossed thee here ashore,
Desolate yet all undaunted, on this desert land enchanted -
On this home by horror haunted - tell me truly, I implore -
Is there - is there balm in Gilead? - tell me - tell me, I implore!'
Quoth the raven, `Nevermore.'
`Prophet!' said I, `thing of evil! - prophet still, if bird or devil!
By that Heaven that bends above us - by that God we both adore -
Tell this soul with sorrow laden if, within the distant Aidenn,
It shall clasp a sainted maiden whom the angels named Lenore -
Clasp a rare and radiant maiden, whom the angels named Lenore?'
Quoth the raven, `Nevermore.'
`Be that word our sign of parting, bird or fiend!' I shrieked upstarting -
`Get thee back into the tempest and the Night's Plutonian shore!
Leave no black plume as a token of that lie thy soul hath spoken!
Leave my loneliness unbroken! - quit the bust above my door!
Take thy beak from out my heart, and take thy form from off my door!'
Quoth the raven, `Nevermore.'
And the raven, never flitting, still is sitting, still is sitting
On the pallid bust of Pallas just above my chamber door;
And his eyes have all the seeming of a demon's that is dreaming,
And the lamp-light o'er him streaming throws his shadow on the floor;
And my soul from out that shadow that lies floating on the floor
Shall be lifted - nevermore!
Jacques Michel - Amène-toi chez nous
Jacques Michel, un chanteur comme il y en a trop peu de nos jours...
vendredi 11 mars 2011
jeudi 10 mars 2011
Alfred & Mark Deller-H. Purcell Sound the trumpet
Encore du Purcell, chanté par un père et son fils...
mercredi 9 mars 2011
Joseph Canteloube, Chants d'Auvergne ― Baïlèro with English subtitles
Après le froid de la fois dernière, la voix chaude de Frederica von Stade, accompagne du Royal Philarmonic Orchestra, sous la direction de Antonio de Almeida, dans Baïlèro, extrait des Chants d'Auvergne, de Joseph Canteloube.
Andreas Scholl - Purcell: The cold genius song
Je vous avais déjà présenté cette pièce au mois de décembre, mais avec cet hiver qui n'en finit pas de finir, je ne peux résister à vous ramener monsieur Purcell et son Cold Genius Song, extrait de son opéra King Arthur, cette fois interprété par le haute-contre allemand Andreas Scholl. Il est accompagné par l'Accademia Bizantina, dans un concert enregistré le 25 juillet 2010 (je suis conscient de l'ironie de cette date) à la Basilique notre Dame de Beaune
Henry Purcell: The cold genius song
(from: King Arthur/1691)
What power art thou, who from below
Hast made me rise unwillingly and slow
From bed of everlasting snow?
See'st thou not how stiff and wondrous old
Far unfit to bear the bitter cold,
I can scarcely move or draw my breath?
Let me, let me freeze again to death.
Henry Purcell: The cold genius song
(from: King Arthur/1691)
What power art thou, who from below
Hast made me rise unwillingly and slow
From bed of everlasting snow?
See'st thou not how stiff and wondrous old
Far unfit to bear the bitter cold,
I can scarcely move or draw my breath?
Let me, let me freeze again to death.
mardi 8 mars 2011
Pauline Julien - Une sorcière comme les autres (Anne Sylvestre)
Pour souligner la Journée des Femmes, qui de mieux qu'Anne Sylvestre, ici chantée par la regrettée Pauline Julien...
S’il vous plaît
Soyez comme le duvet
Soyez comme la plume d’oie
Des oreillers d’autrefois
J’aimerais
Ne pas être portefaix
S’il vous plaît, faites-vous légers
Moi, je ne peux plus bouger
Je vous ai portés vivants
Je vous ai portés enfants
Dieu! Comme vous étiez lourds
Pesant votre poids d’amour
Je vous ai portés encore
À l’heure de votre mort
Je vous ai porté des fleurs
Vous ai morcelé mon cœur
Quand vous jouiez à la guerre
Moi, je gardais la maison
J’ai usé de mes prières
Les barreaux de vos prisons
Quand vous mourriez sous les bombes
Je vous cherchais en hurlant
Me voilà comme une tombe
Et tout le malheur dedans
Ce n’est que moi
C’est elle ou moi
Celle qui parle ou qui se tait
Celle qui pleure ou qui est gaie
C’est Jeanne d’Arc ou bien Margot
Fille de vague ou de ruisseau
Et c’est mon cœur
Ou bien le leur
Et c’est la sœur ou l’inconnue
Celle qui n’est jamais venue
Celle qui est venue trop tard
Fille de rêve ou de hasard
Et c’est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
Il vous faut
Être comme le ruisseau
Comme l’eau claire de l’étang
Qui reflète et qui attend
S’il vous plaît
Regardez-moi! Je suis vraie
Je vous prie, ne m’inventez pas
Vous l’avez tant fait déjà
Vous m’avez aimée servante
M’avez voulue ignorante
Forte, vous me combattiez
Faible, vous me méprisiez
Vous m’avez aimée putain
Et couverte de satin
Vous m’avez faite statue
Et toujours je me suis tue
Quand j’étais vieille et trop laide
Vous me jetiez au rebut
Vous me refusiez votre aide
Quand je ne vous servais plus
Quand j’étais belle et soumise
Vous m’adoriez à genoux
Me voilà comme une église
Toute la honte dessous
Ce n’est que moi
C’est elle ou moi
Celle qui aime ou n’aime pas
Celle qui règne ou qui se bat
C’est Joséphine ou la Dupont
Fille de nacre ou de coton
Et c’est mon cœur
Ou bien le leur
Celle qui attend sur le port
Celle des monuments aux morts
Celle qui danse et qui en meurt
Fille d'asphalte ou fille-fleur
Et c’est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
S’il vous plaît
Soyez comme je vous ai
Vous ai rêvés depuis longtemps
Libres et forts comme le vent
Libre aussi
Regardez, je suis ainsi
Apprenez-moi, n’ayez pas peur
Pour moi, je vous sais par cœur
J’étais celle qui attend
Mais je peux marcher devant
J’étais la bûche et le feu
L’incendie aussi, je peux
J’étais la déesse mère
Mais je n’étais que poussière
J’étais le sol sous vos pas
Et je ne le savais pas
Mais un jour la terre s’ouvre
Et le volcan n’en peut plus
Le sol se rompant découvre
Des richesses inconnues
La mer à son tour divague
De violence inemployée
Me voilà comme une vague
Vous ne serez pas noyés
Ce n’est que moi
C’est elle ou moi
Et c’est l’ancêtre ou c’est l’enfant
Celle qui cède ou se défend
C’est Gabrielle ou bien Éva
Fille d’amour ou de combat
Et c’est mon cœur
Ou bien le leur
Celle qui est dans son printemps
Celle que personne n’attend
Et c’est la moche ou c’est la belle
Fille de brume ou de plein ciel
Et c’est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
S’il vous plaît
S’il vous plaît, faites-vous légers
Moi, je ne peux plus bouger
S’il vous plaît
Soyez comme le duvet
Soyez comme la plume d’oie
Des oreillers d’autrefois
J’aimerais
Ne pas être portefaix
S’il vous plaît, faites-vous légers
Moi, je ne peux plus bouger
Je vous ai portés vivants
Je vous ai portés enfants
Dieu! Comme vous étiez lourds
Pesant votre poids d’amour
Je vous ai portés encore
À l’heure de votre mort
Je vous ai porté des fleurs
Vous ai morcelé mon cœur
Quand vous jouiez à la guerre
Moi, je gardais la maison
J’ai usé de mes prières
Les barreaux de vos prisons
Quand vous mourriez sous les bombes
Je vous cherchais en hurlant
Me voilà comme une tombe
Et tout le malheur dedans
Ce n’est que moi
C’est elle ou moi
Celle qui parle ou qui se tait
Celle qui pleure ou qui est gaie
C’est Jeanne d’Arc ou bien Margot
Fille de vague ou de ruisseau
Et c’est mon cœur
Ou bien le leur
Et c’est la sœur ou l’inconnue
Celle qui n’est jamais venue
Celle qui est venue trop tard
Fille de rêve ou de hasard
Et c’est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
Il vous faut
Être comme le ruisseau
Comme l’eau claire de l’étang
Qui reflète et qui attend
S’il vous plaît
Regardez-moi! Je suis vraie
Je vous prie, ne m’inventez pas
Vous l’avez tant fait déjà
Vous m’avez aimée servante
M’avez voulue ignorante
Forte, vous me combattiez
Faible, vous me méprisiez
Vous m’avez aimée putain
Et couverte de satin
Vous m’avez faite statue
Et toujours je me suis tue
Quand j’étais vieille et trop laide
Vous me jetiez au rebut
Vous me refusiez votre aide
Quand je ne vous servais plus
Quand j’étais belle et soumise
Vous m’adoriez à genoux
Me voilà comme une église
Toute la honte dessous
Ce n’est que moi
C’est elle ou moi
Celle qui aime ou n’aime pas
Celle qui règne ou qui se bat
C’est Joséphine ou la Dupont
Fille de nacre ou de coton
Et c’est mon cœur
Ou bien le leur
Celle qui attend sur le port
Celle des monuments aux morts
Celle qui danse et qui en meurt
Fille d'asphalte ou fille-fleur
Et c’est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
S’il vous plaît
Soyez comme je vous ai
Vous ai rêvés depuis longtemps
Libres et forts comme le vent
Libre aussi
Regardez, je suis ainsi
Apprenez-moi, n’ayez pas peur
Pour moi, je vous sais par cœur
J’étais celle qui attend
Mais je peux marcher devant
J’étais la bûche et le feu
L’incendie aussi, je peux
J’étais la déesse mère
Mais je n’étais que poussière
J’étais le sol sous vos pas
Et je ne le savais pas
Mais un jour la terre s’ouvre
Et le volcan n’en peut plus
Le sol se rompant découvre
Des richesses inconnues
La mer à son tour divague
De violence inemployée
Me voilà comme une vague
Vous ne serez pas noyés
Ce n’est que moi
C’est elle ou moi
Et c’est l’ancêtre ou c’est l’enfant
Celle qui cède ou se défend
C’est Gabrielle ou bien Éva
Fille d’amour ou de combat
Et c’est mon cœur
Ou bien le leur
Celle qui est dans son printemps
Celle que personne n’attend
Et c’est la moche ou c’est la belle
Fille de brume ou de plein ciel
Et c’est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
S’il vous plaît
S’il vous plaît, faites-vous légers
Moi, je ne peux plus bouger
samedi 5 mars 2011
PCCB - Le duo des chats
Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois, Concert du 30 novembre 1996, à Séoul en Corée du Sud.
Cette pièce est un des Péchés de Vieillese du bon Rossini... Le titre original est Duetto Buffo di dui Gatti... On ne peut qu'admirer le sérieux de ces deux jeunes garçons...
Cette pièce est un des Péchés de Vieillese du bon Rossini... Le titre original est Duetto Buffo di dui Gatti... On ne peut qu'admirer le sérieux de ces deux jeunes garçons...
vendredi 4 mars 2011
mardi 1 mars 2011
Annie Girardot (1931-2011) Absence prolongée
Une grande parmi les plus grandes vient de nous quitter...
Somewhere over the Rainbow - Israel "IZ" Kamakawiwoʻole
Le titre de ce video est un peu inexact, car il faudrait indiquer que c'est un pot-pourri de deux très belles chansons: Somewhere over the Rainbow et What a wonderful world...
Le chanteur hawaïen Israel "IZ" Kamakawiwoʻole s'accompagne ici au ukulélé.
Selon la notice biographique de Wikipedia, "IZ" mesurait 1,90 m et pesait 343 kg (6'2", 752 lbs) au moment de son décès, survenu en juin 1997...
J'ai souvent entendu cette chanson à la radio, mais jamais je n'aurais pu croire que toute cette délicatesse pouvait venir d'un tel géant...
Le chanteur hawaïen Israel "IZ" Kamakawiwoʻole s'accompagne ici au ukulélé.
Selon la notice biographique de Wikipedia, "IZ" mesurait 1,90 m et pesait 343 kg (6'2", 752 lbs) au moment de son décès, survenu en juin 1997...
Source de l'image: http://archives.starbulletin.com/97/06/26/news/story1.html
J'ai souvent entendu cette chanson à la radio, mais jamais je n'aurais pu croire que toute cette délicatesse pouvait venir d'un tel géant...
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