Jean Ferrat
1930-2010
Un grand parmi les grands nous a quitté aujourd'hui... Je me permets, pour lui rendre hommage, de plagier les mots d'Aragon, qu'il a si souvent lui même chantés: Que serons-nous sans toi, grand Jean?
Ajaouté le premier avril, à la demande de Rose, les mots d'Aragon:
{Refrain:}
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement ?
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi, comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme, au passant qui chante, on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson
{au Refrain}
J'ai tout appris de toi, pour ce qui me concerne,
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu,
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux
{au Refrain}
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes,
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue,
Une corde brisée aux doigts du guitariste ?
Et pourtant, je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues,
Terre, terre, voici ses rades inconnues
{au Refrain}
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement ?
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi, comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme, au passant qui chante, on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson
{au Refrain}
J'ai tout appris de toi, pour ce qui me concerne,
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu,
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux
{au Refrain}
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes,
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue,
Une corde brisée aux doigts du guitariste ?
Et pourtant, je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues,
Terre, terre, voici ses rades inconnues
{au Refrain}
Triste nouvelle que celle-là. Heureusement, ses chansons demeurent avec nous!
RépondreSupprimerOui, mais il faudra apprendre à parler de lui au passer, mais toujours continuer à l'aimer au présent!
RépondreSupprimerDans la même veine, je t'invite à aller jeter un coup d'oeil chez l'ami Oh! qui, comme toujours, a les mots pour le dire.
RépondreSupprimerJ'avais perdu l'habitude de consulter ton blog, mais là, j'y reviens avec bonheur. Toutes les musiques présentées ces derniers jours sont belles et réconfortantes. Merci.
RépondreSupprimerSerait-il possible de publier les paroles de la chanson de Ferrat qui est aussi un poème de Aragon.
Longue vie à ton blog,
Rose